Son Alimentation
Un problème de mastication peut être à l'origine d'une mauvaise digestion (les aliments ingérés seront mal digérés).
Pendant la mastication, les aliments sont mélangés à la salive qui contient des principes actifs pour la digestion.
La mastication et la salive jouent un rôle important dans la transformation de l'aliment en bol alimentaire.
Suivant le type d'aliment mastiqué, la sécrétion salivaire est plus ou moins abondante.
Le foin, par exemple, nécessite 4 fois son poids de salive pour être dégluti.
Le bol alimentaire descend dans l'œsophage (1.50 m de long), qui est muni d'une musculature puissante, afin de permettre, si le système alimentaire se bloque, d'entretenir des spasmes ou des contractures douloureuses, et, arrive dans l'estomac.
Les glucides
(on dit aussi “hydrates de carbone”), comme le sucre et l’amidon. Ils procurent l’énergie (les calories) à l’organisme. On en trouve dans les céréales.
Les lipides
Ce sont les graisses. Elles fournissent aussi de l’énergie à l’organisme, sauf si ce dernier ne les dépense pas, en quel cas, le cheval les stocke : il grossit. On en trouve beaucoup dans le maïs.
Les protides
(ou matières azotées) : ce sont les protéines, dont le rôle est de réparer l’usure de l’organisme due à son propre fonctionnement et de fabriquer la matière vivante nécessaire à son développement. On en trouve dans le foin. Parmi les grains, c’est l’avoine qui en contient le plus.
La cellulose
La cellulose ne nourrit pas, ou presque pas, car elle est constituée de cellules mortes au contenu cellulaire réduit. Poids mort dans l’intestin, la cellulose constitue néanmoins l’indispensable “lest” déplissant les parois intestinales, favorisant ainsi le transit et la digestion.Contenue dans l’écorce des grains, structure des feuilles et dans les tiges des plantes (herbe, foin, paille).
L’eau
Le cheval en consomme 15 à 60 litres par jour. Elle doit être fraîche (8 à 15 degrés) et propre. En sueur, le cheval risque des coliques (obstructions intestinales) s’il boit de trop grandes quantités à la fois. L’eau de source ou l’eau du robinet est préférable à l’eau de pluie, trop pauvre en sels minéraux.
Les minéraux
Les minéraux sont très importants chez le cheval : il contribuent à la robustesse du squelette et au bon fonctionnement des muscles. Certains minéraux sont nécessaires en grande quantité (plusieurs dizaines de grammes/jour).Ce sont les “Macroéléments” : calcium et phosphore, sodium, etc. D’autres éléments ne sont nécessaires qu’en doses infinitésimales (quelques milligrammes/jour).
Ce sont les “Oligoéléments” : fer, cuivre, zinc, iode, sélénium, manganèse.
Ces derniers (indispensables) ne sont pas produits par l’organisme, il faut donc que le cheval les trouve dans sa nourriture, car ils jouent un rôle important, notamment dans le système ostéo-articulaire, le système pileux (poils, corne) et le système immunitaire. Une pierre à lécher peut y remédier.
Les vitamines
Les vitamines sont donc des compléments organiques complexes qui jouent un rôle important dans le fonctionnement de l’organisme du cheval : croissance, travail, reproduction, etc. Les plus importantes sont les vitamines A (carottes) D et E.
Une céréale est une plante cultivée principalement pour ses graines utilisées dans l'alimentation de l'homme et des animaux domestiques, souvent moulues sous forme de farine, mais aussi en grains et parfois sous forme de plante entière (fourrage). Le terme « céréale » désigne aussi, spécifiquement la graine de ces plantes.
L’avoine cultivée (Avena sativa L.) est une plante annuelle appartenant au genre Avena de la famille des Poacées (graminées), et cultivée comme céréale ou comme fourrage.
Elle fait partie des céréales à paille et est utilisée principalement dans l'alimentation animale (notamment des équidés).
Elle peut-être distribuée telle quelle aux chevaux mais l'aplatissage ou le concassage augmentent sa digestibilité. Elle contribue à leurs performances et à leur fougue. Elle est déconseillée pour les poneys montés qu'elle rendrait trop fougueux Sa valeur énergétique est cependant bien moindre que celle du blé ou de l'orge.
La betterave est une plante cultivée pour sa racine charnue utilisée comme légume dans l'alimentation humaine, comme plante fourragère et pour la production du sucre. Elles ont une faible valeur nutritive, mais les chevaux les aiment car elles sont juteuses.Coupe en morceaux ou cuits (pour que les chevaux gourmands ne risquent pas de s'étrangler) Une fois séchée la betteraves est très énergétique et constitue un excellent supplément pour les chevaux fatigués ou en convalescence, mais il faut la mouiller avant distribution (car en gonflant dans les intestins à cause de l'eau, elle pourrait provoquer des coliques)et l'utiliser dans la journée car elle fermente vite.
La farine provient principalement de céréales panifiables: blé et seigle. On peut y adjoindre, en quantité modérée des farines d'autre provenance :orge, maïs, châtaigne, noix... Les céréales panifiables se caractérisent par la présence de gluten.
A donner aux chevaux une fois bien dur et sec. Ils aiment aussi les "crackers" et les "biscottes".
C'est l'enveloppe des grains dont on fait la farine. C'est une nourriture bien adaptée aux chevaux car riche en vitamines, en phosphore et très digestible; La proportion ne doit pas excéder un tiers de la ration quotidienne, on le donne souvent mouillé.
La carotte (Daucus carota) est une plante bisannuelle de la famille des opiacées (anciennement ombellifères), largement cultivée pour sa racine pivotante charnue, comestible, de couleur généralement
orangée, consommée comme légume. Le terme « carotte » désigne aussi ce légume.Les carottes (lavées et débarrassées de leurs fanes) sont riches en carotène, source de vitamine A.Elles sont un bon complément aux rations quotidiennes, les chevaux en raffolent.
Les graines sont utilisées pour produire de l'huile de lin pour l'industrie de l'encre et de la peinture, pour la consommation humaine et animale, à cause de sa richesse en oméga 3.
Contribue à la beauté du poil et de la corne du cheval et a des propriétés laxatives
Le maïs (aussi appelé blé d’Inde au Canada) est une plante tropicale herbacée annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère.Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même, de la taille d’un petit pois.On limite sa consommation à 15 % de la ration pour : éviter de le sur doser
Il est pratiquement dépourvu d'acides aminés. Il doit être équilibré avec d'autres aliments. Il doit être évité pour les poulains en croissance
Mashes
Sortes de bouillies composée d'un mélange de grains cuits, de son de blé auquel on peut ajouter des graines de lin cuites.
L'huile contenu dans les graines est bonne pour le pelage.
La cuisson favorise la destruction de la plupart des principes toxiques.
Recette
500 gr d'orge
2 C à soupe de gros sel
1 grosse poignée de graines de lin
2 litres de son
3 carottes
2 pommes
1 cocotte
Mettre l'orge et le sel. Versez les graines de lin. Versez de l'eau (les graines doivent être complètement imergées) et portez à ébullition.Couvrez et laissez cuire à feu moyen, il doit toujours y avoir de l'eau.Mélangez régulièrement.Au bout de 2 heures, les grains doivent être mous et cuits. Goûtez c'est plus sûr; laissez bien refroidir, ajoutez le son et mélangez bien le tout car le son doit être mouillé. Coupez en rondelle les pommes( entière il pourrait s'étouffer) et les carottes. Une fois bien refroidi (testez avec votre main)servez le mélange au gourmand!!!!
Recette
1 kg de son de blé
1/2 kg d’avoine
1 kg de pommes rapés
200 g de graines de lin cuits
50 g de sel
Faites bouillir l’avoine jusqu’à ce qu’il soit ramolli , puis mixez le tout ensemble .
Laissez tièdir et donnez à le à votre cheval .
Recette
1 litre de son gros
1 litre d'avoine
1 litre d'orge
1 verre à moutarde de graine de lin
1 petite poignée de sel de mer
1/2 verre d'huile
Noyer le tout d'eau bouillante et laisser gonfler dans un seau couvert. Au moment de distribuer, rajouter une mesure de levure de bière, 2 pommes et 500 gr de carottes coupées en petits morceaux ... et bien mélanger.
Recette
30 grs de graines de lin
250 grs de paille hachée
200 grs de foin hachée
500 grs d'avoine concassée
10 grs de sel
160 grs de son
80 grs de farine d'orge
Cuire les graines de lin et les disposer dans un seau avec la paille hachée et le foin, l'avoine, recouvrir de 2 litres d'eau bouillante additionnée de sel.Disposer au - dessus le son et la farine d'orge et couvrir d'un couvercle. Une fois froide remuer.
Orge pour l'amidon
L’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacéé annuelle de la famille des poacées.Elle est la plus ancienne céréale cultivée. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l'antiquité grecque, et consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza).L'orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4.500 m d’altitude au Tibet.
Pommes
La pomme est le fruit du pommier, arbre fruitier largement cultivé.
L'étude de la culture des pommes constitue une partie de la pomologie (qui englobe tous les fruits à pépins)
La pomme est comestible et a un goût sucré ou acidulé selon les variétés.A couper en morceaux afin d'éviter que le cheval ne s'empomme (s'étouffer avec une pomme), un régal pour les gourmands!
Le foin est un fourrage constitué d'herbe séchée et destiné à l'alimentation des animaux domestiques herbivores.La plupart des éleveurs de chevaux préfèrent utiliser un foin composé d'un mélange de Luzerne,fléole des prés ou d’autres graminées comme le brome ou le dactyle.
Le foin de Crau est un foin produit dans la plaine de Crau dans le département des Bouches-du-Rhones (France),qui bénéficie depuis 1997 d'une appellation d'origine contrôlée (AOC). C'est le premier
aliment pour animaux à bénéficier d'une telle distinction. Il est emballé grâce a une ficelle rouge et blanche.
Il est très riche en:
- matière minérale
- calcium
- sodium
Il a une bonne teneur en magnésium et en soufre
Il est pauvre en
- cellulose brute (meilleur digestibilité)
Foin enrubanné => non fermenté
Foin ensillé => fermenté
Le principe de l’enrubannage consiste à placer le fourrage une fois récolté sous un film en plastique réalisant un conditionnement à l’abri de l’oxygène.
L'enrubannage ce fait en 2 jours mais il faut qu'il est 50% de MS(matière sèche).Ce foin est enveloppé dans un plastique, il est appétant, n'a pas de poussière, il peut se stocker dehors, une balle ouverte doit être consommée en 3 jours.Les valeurs nutritionnelles du foin enrubanné peuvent varier beaucoup, car elles dépendent du mode de conservation (séchage).La qualité de l’enrubannage dépend de deux facteurs principaux : le taux de cellulose et la teneur en matière sèche. Il ne faut pas que le ballot soit percé : dans ce cas, de l’oxygène en rentrant dans le ballot pourrait orienter les fermentations dans le mauvais sens. En effet, quand le fourrage vieillit, le taux de cellulose augmente ainsi que la teneur en matière sèche mais la qualité nutritive du fourrage baisse.Il est raisonnable de viser un taux de matière sèche de 70 %. Mais attention, un tel taux peut facilement être obtenu avec un fourrage trop vieux. Il faut donc porter son attention sur le taux de cellulose qui doit toujours être inférieur à celui d’un foin.
Ses qualités : plus riche (beaucoup) en humidité, en minéraux .
Cela résoudrait également les problèmes, d'emphysème, d'allergies...
Inconvénients : Un très petit pourcentage de chevaux peuvent toutefois développer des diarrhées qui sont liées au fait que la microflore du caecum ne s’adapte pas à ce fourrage
Herbe pour tout
La luzerne cultivée (Medicago sativa L.), aussi appelée alfalfa, grand trèfle sainfoin ou foin de Bourgogne, est une plante herbacée fourragère de la famille des légumineuses. Elle est très cultivée pour sa richesse en protéines (allant jusqu'à 55 %). Abondamment répandue dans les contrées tempérées, tant à l'état sauvage que cultivée, la luzerne est très utilisée pour l'alimentation du bétail car elle est une véritable source industrielle de protéines et de carotène.
MATIERES GRASSES
Une source de nutriments essentiels, un apport bénéfique.
Les matières grasses ou les huiles (Les huiles sont des liquides gras, visqueux, d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique.) sont nécessaires pour faciliter l'absorption des vitamines lipo-solubles: vitamines A, D, E et K. Elles constituent également une source d'apport en acides gras essentiels oméga 6 et oméga 3. les mammifères sont incapables de synthétiser ces deux acides gras qui doivent être apportés par l'alimentation. Améliore les performances en courses, en endurance (test fait sur des chevaux alimentés avec 390 ml par jour d'huile qui ont montré une plus grande résistance à l'effort)
Des rations riches en lipides (amidon)modifient le comportement des chevaux nerveux
Huile de tournesol pour l'oméga 6 et vitamine E
L'huile de tournesol est une des l'huiles végétale la plus riche en acide gras essentiel oméga-6.On note cependant sa pauvreté en acide gras essentiel oméga 3.
Huile de colza oméga 3 et 6
L'huile de colza (canola au Canada) est une huile végétale que l'on obtient par trituration de graines de colza.
Soit pour 100 g d'huile de colza :9 g d'oméga 3, 22 g d'oméga 6
Cette composition (en particulier le rapport oméga-3/oméga-6 inférieur à 5) est bonne pour l’équilibre de l’ensemble des matières grasses que nous consommons quotidiennement.
Période d'adaptation
L'organisme du cheval doit"apprendre" à utiliser les matières grasses comme source d'énergie. Il est conseillé de les introduire progressivement dans la ration et de prévoir une adaptation allant de 4 à 14 jours en fonction de la quantité incorporée.
Il ne faut pas oublier que le cheval est un herbivore est qu'à l'état sauvage son alimentation se compose exclusivement de diverses graminées ou légumineuses qu'il trouve au cours de ses déplacements(sachant qu'il parcours de nombreux kilomètres).
Il ne mange pas à heures régulières puisqu'il passe son temps à manger.
Pour un cheval au box, le foin à volonté et la luzerne.
Pour un cheval au prè d'un hectare minimum (qui me semble idéal), un complément de foin en hiver.
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